Depuis sa création, la négociation raisonnée de Harvard a fait ses preuves dans le monde entier et s’est imposée comme l’une des méthodes les plus optimales pour trouver un accord satisfaisant entre deux parties. Depuis plus de 30 ans, GT Conseil en a fait sa spécialité. Rencontre avec son dirigeant, Laurent Rouvière.
GT Conseil : un organisme de formation pour s’initier à la négociation raisonnée de Harvard
L’art de la négociation ne concerne pas uniquement les commerciaux qui concluent des contrats aux quatre coins du globe, il devrait s’appliquer à chacun d’entre-nous car nous négocions 80% de notre temps. Chez GT Conseil, Laurent Rouvière et les six formateurs de son équipe forment des dirigeants de moyennes et grosses structures, jusqu’aux consultants des “Big Four”. Ils accompagnent aussi les équipes projets ou les gestionnaires de contrats en bureaux d’études, les spécialistes des achats ou de la logistique d’entreprises industrielles, les collaborateurs des services clients ou des ressources humaines, ainsi que ceux de cabinets de conseil. Les avocats et services juridiques viennent compléter cette liste qui n’est pas exhaustive, bien sûr. Ils travaillent avec de grandes écoles, comme Centrale Supélec ou le Corps des Mines. Leur public est très varié, et pour cause, ils enseignent une méthode mondialement connue qui est fondée sur le rapport gagnant-gagnant, tout en maintenant la qualité de la relation sur long terme, quel que soit le sujet de la négociation : la négociation raisonnée de Harvard. Sessions de négociation, en groupe, en binôme ou par équipe.
Sessions de négociation, en groupe, en binôme ou par équipe
Une méthode de négociation pour sortir de la guerre de position Cette méthode a été imaginée il y a une quarantaine d’années par Roger Fisher et William Ury, alors tous deux enseignants à la prestigieuse université de Harvard. A l’époque, ils réfléchissent, au sein d’un groupe de recherche dédié, aux meilleures façons de négocier. La feuille de route qu’ils mettent en place sera testée… et approuvée. C’est notamment elle qui a permis de conclure les accords de paix de Camp David, et de mettre ainsi fin à un conflit diplomatique d’envergure entre l’Egypte et Israël.
L’objectif de cette méthode consiste avant tout à rechercher à “obtenir plus, et mieux, avec l’autre, tout en maintenant la relation”. “La négociation doit servir les intérêts de chacun, nous explique Laurent Rouvière. Si l’un s’estime lésé, cela génèrera de la frustration et il risque donc de se montrer sur la défensive lors des prochaines discussions, voire tenter de se venger directement du précédent accord en étant ferme sur ses positions. Il faut donc sortir de l’idée d’une guerre de position.” Pour parvenir à un accord optimal, il ne faut pas négocier “contre l’autre”, mais se montrer à son écoute et questionner pour comprendre ses intérêts. Il s’agit d’un exercice complexe, dans lequel la structure de cette méthode, ses chainons et ses principes doivent être utilisés. Pour le réussir, mieux vaut donc se former auprès de professionnels…